En France, nombreux sont les gens qui sont séduits par le travail à temps partiel. On compte près de 5 millions de travailleurs à mi-temps dans la Métropole dont 83 % sont des femmes. Pourquoi ce type de contrat est-il aussi prisé ? Et quelle est sa valeur juridique ? L’essentiel sur le travail à mi-temps.
Le déroulement du contrat
Il est question de travail à temps partiel lorsque sa durée est inférieure au temps de travail légal soit de 35 heures par semaine. Ce type de contrat peut être instauré soit par l’employeur soit par l’employé. La décision de ce dernier est souvent motivée par des raisons personnelles et familiales. Si la demande émane de l’employeur, une notification du comité d’entreprise doit être déposée à l’inspection du travail au moins 2 semaines avant la signature du contrat.
Les avantages de ce type de contrat
Travailler à mi-temps, c’est avant tout avoir plus de liberté. C’est ainsi que ce type de contrat intéresse le plus les mères de famille et les étudiants qui n’ont pas beaucoup de disponibilité, mais qui désirent maintenir une activité professionnelle. De ce fait, travailler à mi-temps permet de booster son CV tout en gardant une certaine liberté, d’enrichir les expériences professionnelles et d’améliorer la gestion du temps.
Les droits d’un salarié à mi-temps
Le contrat de travail à temps partiel est retenu par la législation en vigueur. Ainsi, le salarié à mi-temps a quelques droits. Avant tout, le salarié a droit à une rémunération établie au prorata de la durée de travail. Ce type de contrat autorise le cumul d’emploi. Toutefois, la durée totale de 48 heures par semaine ne doit pas être dépassée. Le salarié même à temps partiel bénéficie du même nombre de jours de congé payé.
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